Toute personne disposant d’une expérience professionnelle d’une durée minimum de trois ans (continue ou non), qu’elle soit salariée, non-salariée, bénévole ou volontaire, peut faire valider ses acquis professionnels par un diplôme délivré par l’État.
La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) repose sur un principe simple : une expérience professionnelle solide vaut une qualification ; c’est pourquoi valider ses acquis professionnels est particulièrement avantageux pour les personnes qui se sont formées sur le tas.
Comment procéder quand on est salarié ?
Pour les salariés, la VAE permet de favoriser une promotion interne, une revalorisation du salaire, de son statut dans l’entreprise. Côté employeur, c’est un outil qui peut s’avérer très bénéfique à la productivité : valorisation des salariés, perfectionnement des compétences…
Le salarié qui souhaite faire valider ses acquis professionnels peut en faire la demande à son employeur par le biais de son Droit Individuel à la Formation (on en cumule 20h par an à temps complet). Il peut également s’agir d’une initiative collective de la part de l’entreprise.
Comment procéder quand on est au chômage ?
Pour les demandeurs d’emploi, la VAE peut permettre de postuler à des fonctions inaccessibles sans diplôme, faire reconnaître une expérience qui n’entre pas dans le champ de sa formation initiale, ou un travail bénévole.
Pour faire valider ses acquis professionnels quand on est au chômage, le plus simple est de se rendre au Pôle Emploi. Les conseillers connaissent les structures locales vers lesquelles s’orienter.
Comment se déroule une VAE ?
Dans tous les cas, la VAE est une démarche qui demande de mobiliser un peu de temps, mais c’est un investissement toujours fructueux, ne serait-ce qu’en termes d’image de soi.
Pour faire valider ses acquis professionnels, il faut se rendre dans un Point Relais Conseil VAE. Avec l’aide d’un(e) conseiller(e), on fait le point sur son expérience, les certifications associées, les possibilités de financement.
Il faut ensuite constituer un dossier auprès de l’organisme certificateur correspondant à son secteur d’activité (un Ministère, une Université, une École, une Chambre de Commerce et de l’Industrie ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat).
Un exposé oral de ses compétences et une mise en situation professionnelle constituent des épreuves courantes à passer devant un jury pour faire valider ses acquis professionnels.
La certification peut être obtenue totalement, ou en partie. Le jury préconise alors les actions à engager pour achever son parcours de qualification.