Comment se passe un arrêt pour burn out ?

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Un arrêt de travail pour burn-out est un arrêt prescrit par un médecin, en raison de l’incapacité du salarié à poursuivre son activité professionnelle suite à une fatigue extrême et à un épuisement physique et mental. Cette affection, également appelée syndrome d’épuisement professionnel, est un trouble psychologique qui peut toucher tout travailleur, qu’il soit salarié, fonctionnaire ou même indépendant. 

 

Les paramètres à étudier dans le cadre d’un arrêt pour burn out

 

Le burn-out est une affection qui peut être considérée comme une maladie professionnelle ou un accident du travail, selon les circonstances voir par exemple le burn out des enseignants. Dans ce cas, le salarié peut bénéficier :

  • d’indemnités journalières plus élevées ;
  • d’une prise en charge des soins par la sécurité sociale ;
  • de la caisse d’assurance-maladie.

 

Comment bénéficier des indemnités journalières de la sécurité sociale ?

Lors d’un arrêt pour burn out, le salarié doit fournir un certificat médical attestant son incapacité de travail. Ce document doit être transmis à la caisse d’assurance maladie CPAM pour permettre le versement des indemnités journalières, qui sont des sommes versées au salarié pour compenser la perte de salaire. Les indemnités journalières peuvent être versées pendant une durée maximale de 360 jours. Lorsque l’arrêt de travail dépasse les trois jours, un délai de carence de trois jours s’applique avant le versement des indemnités journalières. Le salarié présente une attestation de salaire pour permettre le maintien de son salaire durant l’arrêt de travail, en accord avec sa convention collective. En cas de prolongation de l’arrêt de travail, le salarié remet un nouvel avis d’arrêt de travail et les indemnités journalières sont versées jusqu’à la fin de la durée de l’arrêt. Il convient de noter que le salarié peut être soumis à un contrôle médical de la part de la caisse d’assurance maladie ou de l’employeur.

 

Comment se déroule la reprise du travail ?

En cas de reprise du travail après un arrêt pour burn out, le salarié peut bénéficier d’un temps partiel thérapeutique. Il peut aussi profiter d’une visite médicale de reprise pour permettre une réadaptation progressive au poste de travail. En cas d’inaptitude de travail due à un burn out, le salarié peut être licencié ou faire l’objet d’un reclassement. S’il a travaillé assez longtemps, il peut percevoir une rente d’invalidité. Le nombre d’arrêts de travail pour burn out a augmenté ces dernières années, cela a incité les entreprises à mettre en place des mesures de prévoyance pour prévenir ce type de situation. Les congés payés ne sont pas attribués pendant un arrêt de travail, qu’il s’agisse d’un arrêt pour burn out ou d’un autre motif. Pour bénéficier de la subrogation, qui permet le maintien de son salaire net, le salarié doit donner son accord à son employeur. La durée maximale d’un arrêt de travail est de 720 jours sur une période de 30 mois. En cas d’absence pour burn out, le salarié malade peut bénéficier de temps partiel ou d’une mi-temps thérapeutique autorisée par le service médical. Notons que les sorties sont autorisées, sauf contre-indication médicale. 

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