Aujourd’hui, le blé fait partie des céréales que l’on consomme le plus et celui-ci a notamment beaucoup fait parler de lui avec la guerre en Ukraine. Si nous sommes encore loin d’une pénurie à l’échelle européenne, il n’en reste pas moins que la production mondiale a baissé ces derniers mois. Dans cet article, nous allons surtout nous concentrer sur le blé tendre qui s’oppose au blé dur. Qu’est-ce qui le caractérise ? Quelle formation suivre pour en cultiver ? On fait le point ensemble sur les informations importantes à connaître !
Qu’est-ce que le blé tendre concrètement ?
Si on parle davantage du blé tendre que du blé dur, c’est parce qu’il s’agit à l’heure actuelle de l’espèce de blé la plus cultivée dans le monde, et de très loin (95 %). Appelé aussi “froment” sous le nom latin de Triticum aestivum, le blé tendre doit son nom principalement au fait qu’on le transforme en farine pour la fabrication du pain et des gâteaux. Alors que le blé dur, quant à lui, sert surtout à fabriquer des pâtes. En France, notre froment est la plante faisant partie des grandes cultures qui est la plus cultivée en surface avec plus de 5 millions d’hectares utilisés. C’est ce qui explique en partie pourquoi le cours du blé tendre est suivi de près dans notre pays puisque des variations de prix importantes pourraient avoir des impacts sur notre économie.
Quelles sont les tendances actuelles avec la production de blé tendre ?
En fin 2023, l’Europe a subi d’importantes intempéries qui ont fortement perturbé les différentes cultures, dont celles de blé. Rappelons qu’en octobre et décembre 2023, les précipitations ont été telles que cela a provoqué des inondations historiques dans le Pas-de-Calais et sur les massifs de l’Est d’une façon générale. Resté : la baisse des récoltes en 2024 pour le blé tendre est estimée à plus de 10 % par rapport à 2023. Toutefois, on peut s’attendre à des conditions plus favorables en 2024, même si le dérèglement climatique devrait occasionner davantage de pluies soudaines dans les années à venir.
Quelle formation suivre pour cultiver du blé tendre ?
Comme nous sommes aussi là pour parler de formations sur Cap Emploi, voyons comment il faut s’y prendre pour cultiver du blé tendre en France. Déjà, il est vivement recommandé d’avoir en poche un diplôme agricole délivré par un lycée professionnel (BPREA et BTS Agricole) ou bien une université. Si vous suivez un cursus en sciences agricoles par exemple, vous aurez une vision globale sur la gestion des sols et la sélection des semences. Ce qui devrait vous être fort utile pour répondre aux défis qui nous attendent ces prochaines années.
Autrement, il existe aussi des formations courtes et plus spécialisées dans un domaine précis. Nous pensons entre autres à celles autour de l’agriculture biologique qui a le vent en poupe à l’heure actuelle. Vous y apprendrez notamment tout ce qu’il faut savoir sur l’épandage de fiente, le passage de la herse étrille, le déroulement de la moisson… Vous deviendrez alors un céréalier engagé pour le climat, ce qui est plutôt une bonne chose !